Extrait du journal

solides (3). Car, je puis répéter ce que dit avec raison saint Augustin en écrivant à saint Jérôme: « Il n'y a que les Livres Saints qu'on appelle canoniques, qui aient eu pour auteurs des hommes à l'infaillibilité desquels je crois de la foi la plus ferme. Pour les autres auteurs, quelque grande que soit leur science et leur sainteté, je les lis sans regarder comme vraie une chose parce qu'ils l'ont ainsi pensée, qu'ils l'ont ainsi écrite. » « Mais en attaquant les opinions contrai res, je me suis efforcé dé suivre les lois de. la politesse chrétienne, à l'exemple de saint Thomas et de tous les autres écrivains qui ont brillé dans l'Eglise ; «n particulier, j'ai pris pour règle de conduite ces paroles de Benoît XIV dans la préface de son ouvrage de Synodo : « Nous ne donnons pas pour certain et néfini ce qui ne l'est pas en effet, et nous ne jetons pas l'injure à la face de nos contradicteurs, quelque éloignés qu'ils soient de nos opinions. C'est indigne pour un chrétien, c'est même inconvenant pour un homme qui Se respecte. Chacun peut, croyons-nous, défendre son opinion avec non moins de force, tout en s'abstenant de déverser sur les autres l'injure et le mé pris. » Enfin, continue l'auteur, « les canonistes ont l'habitude d'indiquer les passages du droit canon- qui servent de preuves à leur thèse, sans en citer le texte, ou en donnant (31 C'est ici le lieu de remarquer que, dans un certain nombre de questions controversées, Mgr Rosset incline volontiers à là sévérité; et vo lontiers aussi combat le R. P. Ballerini....