Extrait du journal

être un grand clerc "ni un raffiné, Palamède ne laisse pas de souffrir un peu de cettë paysannerie, et, pour oublier les mécomp tes de son mariage, il se livre avec plus d'ardeur que jamais à ses belles chassés d'autrefois. Un enfant est né de son union avec la fille de Jean-Claude, un enfant qui est le sourire et la joie du vieux castel, mais que le pauvre Palamède se surprend parfois à regarder avec une tristesse et un ennui dont il n'est pas le maître. Cet enfant, l'unique et dernier espoir de sa-race, est une fille : la Fin du Marquisat d'Aurel. Est-il vrai cependant que -tout soit f|ni ? Les événements ont marché, Napoléon s'est précipité du haut du plus beau trône de l'univers. Les Bourbons sont rentrés aux Tuileries. Est-ce que le roi ne pourra pas, en considération du père et de ses services dans l'armée de Condé, faire passer sur la tête du gendre, de l'heureux époux de la charmante Olympe Claudine, le nom, les titres et le marquisat ? Les exemples sont nombreux qui permettent à 'Palamède de se rattacher, sur ses vieux jours, à cette suprême espérance. Comment elle sera dé jouée, c'est ce que nous apprennent les der nières pages du livre,: Olympe, qui n'est pas pour rien la pelitô-fille de Jean-Claude, donne son cœur à un jeune paysan, son camarade d'enfance. Energique comme son aïeul, fine et madrée comme lui, elle ne cé dera pas ; : le code civil à la main, elle triomphera de la volonté et des résistances paternelles. Paysanne, sa mère a épousé un marquis ; fille de marquis, elle épouse un paysan. Cette fois, le marquisat d'Aurel est bien fini. En écrivant cette simple et émouvante...