Extrait du journal

de nos républicains actuels, ils pou vaient croire qu'ils se devaient avant tout au roi menacé, insulté en attendant qu'on l'assassinât juridiquement. Ils le pouvaient d'autant mieux qu'il était permis d'identifier la royauté avec la France, ce qui n'est pas possible pour la république opportuniste à peine établie et déjà fortement menacée par la république communarde. Son zèle aura égare l'ancien aide de camp de Pélissier qui, trop désireux de donner des gages de dévouement aux opportu nistes et peut-être à leurs successeurs, n'aura pas suffisamment pesé ses paroles. Si devant des actes semblables l'on voulait rire, la dernière phrase du gé néral Osmont fournirait ample matière aux plaisanteries. Si, au temps de l'empire, quelque officier avait sifflé dans quelque cirque une exécution plus ou moins mauvaise de Parlant pour la. Syrie, et que le maréchal Pélissier, dans une lettre contresignée Osmont, eut rappelé les officiers « au respect le plus absolu de tout ce qui caractérise l'essence du gouvernement impérial », le Charivari se fût fort amusé de la phrase malencontreuse, et il n'aurait pas eu tort. Mais nous n'avons pas le cœur à la plaisanterie à propos d'actes qui achèvent la désorganisation de 1 armée par l'introduction de la politi3ue, et tendent, comme nous l'avons it, à faire de l'armée de la l'armée de la Révolution. A. Rastoul....