Extrait du journal

cessaire de publier sans retard et près que en entier. C'est la déposition de M. ; Roque, président du tribunal civil de Toulon ; car dans le drame qu'il re trace et dont on peut dire, à,1a lettré, que ce digne magistrat fut le héros, on retrouve à l'œuvre— œuvre de lâche et immonde persécution — toutes les variétés de l'espèce républicaine, de puis le galérien et le repris de justice "jusqu'à ces aventuriers de la politique, dont l'orthographe ne vaut pas mieux que la réputation, et qui se font les valets de la populace, pour acheter un jour de bien-être et essayer d'étouffer par la violence le mépris qui les pour suit sans cesse. Non-seulement le récit de M. Roque éclaire le passé, mais encore il avertit le présent. Il iie faut pas oublier en ef fet — malgré tous les efforts qu'ils font pour s'imposer une contenance contre laquelle tout jure en eux — que tous les personnages, sauf un, qui ont été acteurs dans le drame qu'on va li re, sont encore vivants et n'attendent qu'une occasion favorable pour repren dre leur besogne au point où ils l'ont laissée. Cela dit, écoutons M. Roque : M. le comte Daru, président.— Mon sieur le président, après les événements du 4 septembre, le parti révolutionnaire s'est attaqué à la magistrature, comme à l'armée, comme aux ministres de la religion. Le pré sident d'un tribunal voisin du#ôtre, du tri bunal de Marseille, a été l'objet de sévices graves de la part de la garde civique ; il a été arrêté sur son siège, traîné devant le commissaire du gouvernement, qui l'a in...