Extrait du journal

Quel malheur que ce livre soit tellement difficile ! Des tas de gens me disent : « Quand j'ai une soirée libre, je reprends mon Rabelais et j'en relis 100 pages. » Ils ont bien de la chance. Mois, je suis obligé de regarder les notes, de chercher dans le dictionnaire, et souvent le texte vénérable demeure obscur. C'est dommage ! On y trouve ce qui nous manque le plus : la gaîté, l'espoir joyeux de l'homme devant la science qu'il découvre et qui n'a pas encore trop causé de désastres, 'trop inventé de gaz asphyxiants. Belle époque ! La chrétienté existe encore : il y a une Europe, avec une langue universelle : le latin. Et déjà le vent de la Renaissance a tout vivifié, tout remué. Il faisait bon vivre, et bon boire....