Extrait du journal

« Zola, qui a exprimé le regret lie n'avoir pas produit davantage, de n'avoir pas entassé « une montagne d'oeuvres », a exprimé aussi une inquiétude touchant le sort fait par la postérité, aux auteurs féconds : il disait, justement selon moi, que les auteurs d'oeuvres peu nombreuses se défendent mieux. Ceux qui, plus tard, voudront trouver le meilleur Zola, pourront le chercher à coup sur dans Germinal et dans La Débâcle, les deux plus puissants volumes du cycle des Rougon-Maequart. Leurs personnages sont-ils vrais (vrais dans le sens où l'entend Faguet) ? Dans la mesure où un bourgeois de 1939 peut imaginer ce qui se passait dans la tête d'un mineur de 1860. ils ne choquent pas ; nulle part, ou presque...