Extrait du journal

ressent pas le besoin d'en dénombrer les espèces ou d'en étudier les formes. On éprouve l'impression, malaisée à définir, d'entrer dans une mer aux ondes parfumées où tout est joie, lumière, douceur ; où tout s'offre, précieux par la matière, la nuance ; où un certain éclat semble plonger les sens dans un enchantement renouvelé des Mille et une nuits. On ne raisonne pas alors ce plaisir qui tient de l'ivresse et du vertige. Il vous possède et on n'y échappe, pour recouvrer ses esprits, qu'après avoir quitté ces lieux édéniques....