Extrait du journal

portais à la circulaire de répartition de cette année, j’aurais un écart de 52.000 hommes, qui provient très probablement de l’armée coloniale Je n'y attache du reste pas uns grande importance, la présente étude étant spéculative et ne devant très probablement jamais avoir les honneurs de la discussion, parce que je ne suis rien, pas même député. Je prends doue le chilire de M. le Ministre de la guerre. J'en élimine 25.000 hommes de troupes indigènes dont les cadres seuls sont en partie français, et je trouve que si on veut que le service d’un an soit pratique pour la plus grande fraction du contingent, il faut : L que les troupes coloniales, le génie, l'artil lerie de campagne, la cavalerie soient compo sées entièrement d'inscrits militaires ; 2- qut les autres armes, aient au moins un inscrie pour deux hommes ne faisant qu'un an, ce qui représente environ 350.000 inscrits et 290. f00 hommes d'un an pour l’ensemble de l'armee, par conséquent, un recrutement an nuel de 70.000 inscrits pour 200.000 hommes d'un an. Il peut se faire que le contingent n'atteigne pas ce chiffre, c’est pour cela que j'ai prévu les deux années de stage qui pa raissent à première vue exagérées mais qui laissent les stagiaires à la disposition du Mi nistre, c'est en quelque sorte l’ébluse qui lui permet de maintenir son effectif au complet, puisqu’il dispose de deux classes do stagiaires de 70.000 chacune. Le chiffre des inscrits étant immuable, le déficit, si déficit il y a. provient des hommes d’un an, le Ministre le comblerait avec des stagiaires maintenus un an de.plus sous les drapeaux, et ce qui parait être un inconvénient devient un avantage, les stagiaires remplaçant des hommes d’un an. Le mécanisme de mes stagiaires permet en outre, par simple décision du ministre, de porter l’effectif de paix de l’armée de 575.000 à 715.000, ce qui équivaut à une mobilisation partielle sans présenter les inconvénients qu’aurait celle-ci en ce moment, et ne fait rentrer dans le rang qu’une élite de soldats...