Extrait du journal

Nous commençons aujourd’hui on nouveau feuilleton. LES REVENANTES par Champol C’est le roman d’une « sécularisée » que nous retrace, en ce livre vibrant d’une saine émotion, l’auteur si goûté de Sœur Alex (in firme, et du Mari de Simone. Que deviennent-elles, les religieuses dis-’ fiersées par la loi impitoyable ? 31. Cluimpol es suit pas à pas dans la vie prosaïque et dure où, ù tout instant, leur divin idéal est meurtri par l’égoïsme ambiant. L’une, la supérieure des Annonciades, donne sa vie simplement pour sauver les rejetons d’une famille de parvenus qui la méprise. L’autre, la vieille sœur Saint-Louis, réfugiée dans un intérieur bohème du quartier Bréda, meurt aussi à la tâche après avoir reconquis par sa boulé le respect des déclassés qui l’entou rent. Mais, suivant le mot sublime de l'une d’elles, il y a quelque chose de plus précieux que la vie à donner, c’est son propre bon heur. C’est à quoi s’applique sœur SaintGabriel, un instant trompée, éblouie par son retour aux habitudes mondaines, ressaisie par la douce emprise d’un passé toujours cher. Son hésitation est de courte durée : elle ratifiera dans son cœur les vœux dont on l’a relevée. Le royaume de ses rêves n’est pas de ce monde. Touchante et noble conclusion dont les détails arracheront des larmes à toutes les lectrices des Revenantes....