Extrait du journal
après chacun, le possessif son, sa, ses ou le pos sessif leur, leurs. Ex. : ils sont sortis chacun de son côté ou de leur côté ; — remettre des livres chacun à sa place ou à leur plaee. Verbe Verbes composés. — On tolérera la suppres sion de l’apostrophe et du trait d’union .dans les verbes composés. Ex. : entrouvrir, entrecroiser. Trait d’union. — On tolérera l’absence de trait d’union entre le verbe et le pronom sujet placé après le verbe. Ex. : est il ? Différence du sujet apparent et du sujet réel. — Ex. : sa maladie sont des vapeurs. Il n’y a pas lieu d’enseigner de règles pour des constructions semblables dont l'emploi ne peut être étudié utilement que dans la lecture et l’explication des textes. C’est une question de style et non de grammaire, qui ne saurait figurer ni dans les exercices élémentaires ni dans les examens. Accord du verbe précédé de plusieurs sujets non unis par la conjonction et. — Si les sujets ne sont pas résumés par un mot indéfini tel que tout, rien, chacun, on tolérera toujours la cons truction du verbe au pluriel. Ex. : Sa bonté, sa douceur le font admirer. Accord du verbe précédé de plusieurs sujets au singulier unis par ni, comme, ainsi que et autres locutions éqttiv vlentks. — On tolérera toujours le verbe au plu fin". Ex. : ni la douceur ni la force n'y peuvent rien ou n'y peut rien ; — la santé comme la fortune demandent à être ménagées ou demande à être ménagée ; — le général avec quelques officiers sont sortis ou est sorti du camp ; — le chat ainsi que le tigre sont des carnivores ou est un carnivore. Accord du verbe quand le sujet est un mot collectif. — Toutes les fois que le collectif est accompagné d’un complément au pluriel, on to lérera l'accord du verbe avec le complément. Ex. : un peu de connaissances suffit ou suffi sent. Accord du verbe quand le sujet est plus d’un. — L’usage actuel étant de construire le verbe au singulier avec le sujet plus d'un, on tolérera la construction du verbe au singulier, même lorsqu# plus éFun est suivi d’un complé ment au pluriel. Ex. : plus d’un de ces hommes était ou étaient à plaindre. Accord du verbe précédé de un de ceux (une de celles) qui. — Dans quels cas le verbe de la proposition relative doit-il être construit au plu riel, et dans quels cas au singulier? C’est une délicatesse de langage qu’on n’essaiera pas d’in troduire dans les exercices élémentaires ni dans les examens. C’est, ce sont. — Comme il règne une grande diversité d’usage relativement à l’emploi régu lier de c'est et ce sont, et que les meilleurs au teurs ont employé c'est pour annoncer un subs tantif au pluriel ou un pronom de la troisième Personne au pluriel, on tolérera dans tous les cas emploi de c'est au lieu de ce sont. Ex. : c’est ou ce sont des montagnes et des précipices. Concordance ou correspondance, des temps. — On tolérera le présent du subjonctif au lieu de l’imparfait dans les propositions subordonnées dépendant de propositions dont le verbe est au conditionnel présent.Ex. : il faudrait qu'il vienne ou qu'il vînt. Participe Participe présent et adjectif verbal. — Il convient de s’en tenir à la règle générale d’après laquelle on distingue le participe de l’adjectif en ce que le premier indique l’action et le second l’état. Il suffit que les éleves et les candidats fas sent preuve de bon sens dans les cas douteux. On devra éviter avec soin les subtilités dans les exercices. Ex. : des sauvages vivent errant ou errants dans les bois. Participe passé. — Il n’y a rien à changer à la règle d’après laquelle le participe passé cons truit comme épithète doit s’accorder avec le mot qualifié, et construit comme attribut avec le verbe être ou un verbe intransitif doit s'accor der avec le sujet. Ex. : des fruits gâtés-, — ils sont tombés ; — elles sont tombées. Pour le participe passé construit avec l’auxi liaire avoir, lorsque le participe passé est suivi soit d'un infinitif, soit d’un participe présent ou passé, on tolérera qu’il reste invariable, quels que soient le genre et le nombre des complé ments qui précèdent. Ex. : les fruits que je me suis laissé ou laissés prendre ; — les sauvages que l’on a trouvé ou trouvés errant dans les bois. Dns le cas où le participe passé est précédé d’une expression collective, on pourra à volonté le faire accorder avec le collectif ou avec son complément. Ex. : la foule d’hommes que j’ai vue ou vus. Adverbe Ne dans les propositions subordonnées. — L’emploi de cette négatien dans un très grand nombre de propositions subordonnées donne lieu à des régies compliquées, difficiles, abusives, souvent en contradiction avec l’usage des écri vains les plus classiques. Sans faire de règles différentes suivant que les propositions dont elles dépendent sont affir matives ou négatives ou interrogatives, on tolé rera la suppression de la négation ne dans les propositions subordonnées, dépendant de verbes ou de locutions signifiant : Empêcher, défendre, éviter que, etc. Ex. : défendre qu'on vienne ou qu’on ne\vienne : Craindre, désespérer, avoir peur, de peur que, etc. Ex. : de peur quil aille ou qu’il n’aille ; Douter, contester, nier que, etc. Ex. : je ne doute pas que la chose soit vraie ou ne soit vraie ; Il tient à peu, il ne tient pas (à, il s'en faut que, etc. Ex. : il ne tient pas à moi que cela sc fasse ou ne se fasse pas. On tolérera de même la suppression de cette négation après les comparatifs et les mots indi quant une comparaison : autre, autrement que, etc. Ex. : l'année a été meilleure qu’on l’espérait ou qu’on ne l'espérait ; les résultats sont aures qu’on le croyait ou ow’on ne le croyait. De même après les locutions : à moins que, avant que. Ex. : à moins qu’on accorde le pardon ou qu’or. n’accorde le pardon. A la suite de cet arrêté figure la note sui vante : Observation Il conviendra, dans les examens, de ne pas compter commé fautes graves colles qui ne prou vent rien contre l'intelligence et le véritable sa voir des candidats, mais qui prouvent seulement l’ignorance de quelque finesse ou de quelque sub tilité grammaticale....
À propos
Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.
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