Extrait du journal

un chef de brigands !... Sa bande doit être cachée dans les environs. M. de Trézel fronça le sourcil et s’écria d’un tou impérieux : — Pourquoi ne me répondez-vous pas, faquin ? — Pardon .. pardon, Excellence ! Je... je ré.fléchissais. — Me direz-vous enfin si M. Ilerbault sera bientôt de retour? — Oui... oui... Je le crois... J’en suis sur. — C’est bien ! Je l’attendrai. Et le duc se dirigea vers la maison, laissant le groom immobile et murmurant d’un air terrifié. — Miséricorde I Que va-t-il se passer ici ? Après avoir gravi les degrés du perron, le vieux gentilhomme entra dans le vestibule. Arrivé à la porte du salon, qui était ouverte, il aperçut Félix Duhautbois assis devant une table sur* laquelle il écrivait. — Permettez-moi, lui dit-il de ne point me faire annoncer. J’ai sans doute produit un terrible effet sur l’esprit du bizarre garçon qui m’a reçu à la grille du jardin, car il est resté là-bas planté comme un terme. Je suppose qu’il m’a pris pour un malfaiteur. Dè; les premiers mots Duhautbois avait levé la tète. Ayaut reconnu M. de Trézel, il s’était élancé vers lui en le saluant avec obséquiosité — Ah 1 monsieur le duc, exclama-t-il,5 quel bonheur pour la Roseraye I Et il s’empressa d offrir un fauteuil au noble visiteur qui s’y assit, tandis que sur ses lèvres errait un sourire finement narquois. — Quel est donc, reprit Félix, le maraud qui a manqué de révérence à votre égard ? Disant cela, il lançait un coup d’œil dans le •* • *■—Ha Victor....