Extrait du journal

spectacle dont l’œil et la pensée s’attris tent. Mais si par l’imagination on réédifie toutes ees hautes murailles, si l’on revit le temps où ce château fourmillait de meutes, de serviteurs, de soldats ayant à leur tête une dame et son seigneur, maîtres incontestés de leur travail et de leur être, soudain un désir s'élève dans l’âme ; on voudrait revoir en cotte en ceinte une fête d'an tan, un départ pour la chasse. Le cadre était grandiose pour une existence souveraine. Aujourd’hui, chasses, fêtes, la vio même en ont dispa ru et ce serait partout une mort vaste et calme si n’étaient les hôtes actuels do la cour d’honneur : de vieux oiseaux de proie qui laissent quelques plumes parmi les ronces ou les larges fentes des murs, comme pour montrer au visiteur leur suzeraineté sur tous cos immenses dé bris. (a suivre)...