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Mercure de France, 1 août 1890

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Mercure de France
1 août 1890


Extrait du journal

Pages inédites. — « Le Vieux de la Montagne ». — L’Art idéaliste. « — Oh ! qu’ils sont à plaindre ! Leur châtiment con siste à désespérément essayer de vivre, et à ne recueillir, à chaque minute, que le sentiment de leur sens commun blessé. Quel triste futur ils se préparent, puisque mourir n’est autre chose que se faire justice à soi-même, en re vêtant la substance de ses actes et de ses pensées !... » (i ) Car le Devenir parfois se réalise : des vies ne furent jamais qu’une perpétuelle évaporation ; des vies, closes par la mort, demeurent ainsi que d’in frangibles vases de parfums. Ce sont quelques gé nies, quelques saintetés (mêmes essences), soit que l’Intelligence, soit que l’Amour ait dominé leur sève. Se réaliser ! C’est en des esprits fraternels, au moins d’intention : florescences larges ou exiguës de la même greffe, — l’Esprit, —sur le vieil arbre du monde insérée par une opération miraculeuse. Donc, s’il s’agit d’écritures, les vastes déploiements d’exemplaires de tels livres, à quoi bon? 11 suffit...

À propos

Fondé en 1890 par l’ancienne rédaction de La Pléiade, Le Mercure de France devient sous la direction d’Alfred Vallette une autorité dans le monde littéraire et artistique. Héritier du Mercure Galant et des deux premières versions du Mercure de France, cette série moderne du journal étend son assise au travers d’une société d’édition publiant les principaux auteurs des diverses avants-gardes littéraires de l’époque. La revue paraît quant à elle jusqu’en 1965.

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Données de classification
  • l'amour