PRÉCÉDENT

Mercure de France, 1 août 1904

SUIVANT

URL invalide

Mercure de France
1 août 1904


Extrait du journal

La Société des Amis du Luxembourg, s’inspi rant d’une préoccupation déjà ancienne, et tout à fait équitable, recherche les moyens d’assurer aux artistes et à leurs héritiers une participation dans les plus-values successives que peuvent acquérir leurs œuvres. A ce propos, l’Eclair a recueilli l’opinion de plusieurs artistes et jurisconsultes (i). Chacun s’accorde à déplorer qu’un artiste ou ses héritiers puissent mourir de faim, alors que les œuvres de cet artiste, recherchées par le public, sont l’objet de transactions élevées qui enrichissent des spéculateurs et des intermédiaires. « L’Angelus » de Millet, vendu primitivement pour une somme relativement minime, et atteignant ensuite des prix extraordinaires, sans le moindre profit pour l’artiste et les siens, fournit l’argument le plus fréquemment invoqué. Mais, si l’accord existe sur l’équité du projet, le désaccord éclate sur le choix des moyens propres à le réaliser. (i) V. l'Eclair, nos des i, 3, 6, 8, g, n janvier et g mars igo4....

À propos

Fondé en 1890 par l’ancienne rédaction de La Pléiade, Le Mercure de France devient sous la direction d’Alfred Vallette une autorité dans le monde littéraire et artistique. Héritier du Mercure Galant et des deux premières versions du Mercure de France, cette série moderne du journal étend son assise au travers d’une société d’édition publiant les principaux auteurs des diverses avants-gardes littéraires de l’époque. La revue paraît quant à elle jusqu’en 1965.

En savoir plus
Données de classification
  • luxembourg
  • eclair
  • société des amis