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Mercure de France, 1 février 1893

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Mercure de France
1 février 1893


Extrait du journal

La riante immortalité d’un poète résoud les questions, en dissipe le vague, avec un rayon. Ainsi, par ce midi, l’autre Dimanche, automnal; quand plusieurs ou tous qui honorons son culte, le vers, et aimons la mémoire du Maître, inaugu râmes le monument, dans un jardin, à Théodore de Banville. L’authentique tombe garde les restes et présente une dure pierre aux genoux de veuve endolorie ou de proche ! Je me figure—et devance la décision bientôt prise relativement à une résur rection, fraternelle, par le marbre ou le bronze attribués à Baudelaire — que convient, pour la quotidienne apothéose, un cimetière désintéressé, profane,glorieux, comme ce Luxembourg ; ouvert au ciel particulier qui demeure sur les citadines futaies, les vases décoratifs, les fleurs, ainsi qu'au passant de choix. Détail, le triomphateur en était, voici à peine dix-huit mois, l’hôte cher, lui-même, presque chaque jour. Son traditionnel et neuf...

À propos

Fondé en 1890 par l’ancienne rédaction de La Pléiade, Le Mercure de France devient sous la direction d’Alfred Vallette une autorité dans le monde littéraire et artistique. Héritier du Mercure Galant et des deux premières versions du Mercure de France, cette série moderne du journal étend son assise au travers d’une société d’édition publiant les principaux auteurs des diverses avants-gardes littéraires de l’époque. La revue paraît quant à elle jusqu’en 1965.

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Données de classification
  • baudelaire
  • gautier
  • mallarmé
  • theodore de banville
  • paris
  • luxembourg
  • the national