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Mercure de France, 1 juin 1903

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Mercure de France
1 juin 1903


Extrait du journal

Au cours de ces quelques pages, qui ne sont guère mieux qu’une esquisse, mais une esquisse aussi nette que possible, l’on a essayé de rendre sensible, dans ce qu'elle a de plus général, la pré sente période littéraire. Entre les facteurs qui, di versement combinés, y agissent, deux nous ont paru plus particulièrement liés au fait Littérature : les Moyens (on développera le sens de ce mot) et la Démocratie. Le lecteur pourra s’étonner que, dans cette critique, aucune ou presque aucune vue d’ordre esthétique n’ait été exposée. Mais les Let tres, cela existe-t-il encore sous ce rapport? Gela vaut-il encore qu’on s’en occupe de la sorte ? Nous déclarons, quant à nous, n’en avoir nullement le temps, si, seule, une méthode de psychologie so« iale nous paraît urgente et appropriée au Monstre que les voici devenues. Un optimiste dirait que, certes, le monde mo derne a de quoi intéresser, exciter les hommes de j-ensée. Il parlerait à peu près ainsi : Si la seule chose nécessaire est un œil qui puisse...

À propos

Fondé en 1890 par l’ancienne rédaction de La Pléiade, Le Mercure de France devient sous la direction d’Alfred Vallette une autorité dans le monde littéraire et artistique. Héritier du Mercure Galant et des deux premières versions du Mercure de France, cette série moderne du journal étend son assise au travers d’une société d’édition publiant les principaux auteurs des diverses avants-gardes littéraires de l’époque. La revue paraît quant à elle jusqu’en 1965.

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