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Mercure de France, 10 février 1810

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Mercure de France
10 février 1810


Extrait du journal

C’en est donc fait. Sophie, à nos vœux docile. Tu veux quitter ensemble et le monde et la ville $ Quelques discours malins , par l'envie excités , Des dégoûts passagers . peut-être mérités. T’inspirent, à trente ans . le dessein téméraire D’habiter la campagne , à tes goûts étrangère : De ta maison des champs qui près de la cité, S’embellit des plaisirs de la société , La retraite pour toi n’est pas même assez sûre ; « Tu cherches loin du monde une existence obscure « Et d’un facile époux subjuguant la raison. Tu prétends l’entraîner dans ce triste abandon. Quel démon . ennemi du bonheur de ta vie , Se plut à te donner cette bizarre envie? Des torts de quelques-uns accusant Funivers, Veux-tu du misanthrope imiter les travers? Aurais-tu par hasard adopté l’imposture...
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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Données de classification
  • france