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Mercure de France, 11 août 1810

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Mercure de France
11 août 1810


Extrait du journal

LE DÉPART. ÉLÉGIE DANS LE GENRE ANCIEN. Il partait : sur ces mers qu'effleurait le zéphyr , Eole balançait son mobile navire. Pour charmer les fureurs de l'abyme grondant, J'offrais un doux breuvage au maître du trident : Tout semblait de mes vœux couronner l'innocence. Mais Delphis : « crains Vénus que ta douleur offense. * Que te font les tyrans et de l'air et de» flots? * Ah ! laisse aux vils marchands , aux craintifs matelots » Le soin vain et trompeur d'interroger Neptune : » Amour sait fuir la mort et dompter la fortune . > Amour est mon espoir. * Il dit : du haut des airs , L'astre aimé de Cy ibère a brillé sur les mers....
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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Données de classification
  • amour
  • eole
  • france
  • neptune