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Mercure de France, 15 juin 1805

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Mercure de France
15 juin 1805


Extrait du journal

INVOCATION DU CAMOENS AUX NYMPHES DU TA G E. ISTymphes du Tage , ô vous , dont un souffle de flamme Dans mon sein agité crée une nouvelle me, Et l’embrase à la fois de feux impétueux I Si de vos flots dorés le cours majestueux, Le tapis émaillé de vos rives magiques, Furent l’objet constant de mes accords rustiques , Imprimez à ma voix de rapides élans, Des sons fiers et hardis, de sublimes accents. Que le Pinde m’écoule , et que mon chant l’entraîne : Que le Tage , en mes vers, égale l’Hypocrène. Prêtez-moi, non les sons du champêtre pipeau, Ni les accents aigus du grossier chalumeau, Mais les éclats brillant de la trompe guerrière, Qui, soufflant dans les cœurs une ardeur meurtrière, Fait pâlir de fureur jusqu'au front du héros : Elevez mes accords jusqu’aux nobles travaux D’un peuple de guerriers dont la gloire est le guide, Que Mars depuis longtemps a pris sous son égide -,...
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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Données de classification
  • france
  • le tage
  • pinde