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Mercure de France, 18 mai 1805

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Mercure de France
18 mai 1805


Extrait du journal

TRADUCTION DU PSEAUME 101. Exauce-moi, Seigneur, entends ma voix plaintive, Prête à mes cris perçants une oreille attentive. Mille fléaux sur moi tombent de toutes parts ; Daigne sur ma misère arrêter tes regards •> Sois désormais le terme et l’objet de ma course, Sois , dans tous les revers , mon unique ressource. Mes tristes jours marqués par des maux induis, Comme un songe léger se sont évanouis. Mes os sont plus rongés, plus desséchés encore Que des tisons brelans que la flamme dévore. Quand les feux du Midi retiennent le Zéphyr , On voit l’herbe des prés s’affaisser et languir ", Tel, dédaignant des mets l’inutile abondance , On m’a vu défaillant au sein de l’opulence. J'ai tant versé de pleurs !.... j’ai gémi si souvent!... Hélas , mon corps n’est plus qu un squelette vivant. Un doux sommeil jamais ne fermait ma paupière ;...
Mercure de France (1799-1818)

À propos

Le Mercure de France est une des publications majeures du XVIIIe siècle. Initialement intitulée simplement Le Mercure, la publication adopte ce nouveau nom en 1724 lorsque le journaliste Antoine de Larocque la reprend. En 1799 la direction change de mains et la ligne du journal se rapproche du pouvoir. La publication se divise en deux parties : la première porte sur la culture et les savoirs scientifiques tandis que la deuxième traite des questions politiques. Il cesse de paraître en 1819.

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