Extrait du journal

En vérité, c’est une chose déplorable à voir que les dernières phases de la carrière de ces hommes politiques qui ne possèdent ni élévation dans les idées, ni aptitude dans la pratique des affaires, ni vigueur dans les combats de tribune. Aucune voix éloquente ne se fait entendre pour les défendre , aucune main puissante ne s’élève pour les soutenir; ils sont condamnés hautement par tous les hommes de cœur et -le ta lent : à la chimère des pairs comme à la chambre des députés ils ne reçoivent que des témoignages éclatais de réprobation : sur les bancs des deux assemblées, à l’exception de ceux où siègent les partisans quand même, les approbateurs systématiques lues de tous les actes sans distinction qui émient du pouvoir, il y a unanimité de blâme. M. B griot comme M. Mauguio, M. Arago comme M. Garnier-pagès, M. Thiers comme M. Passy, M. Guizot comme M. Jaubert, sont obligée de leur dire : Vous faites mal les affaires du pays, vous entubiez le gouvernement dans une route dangereuse....