Extrait du journal

Lord Bérwsford : Je ne ferai aucune observation sur la manière dont cette accusation a été portée dans des circonstances qui empêchent que l’antidote soit appliqué au poison. Après un long séjour en Portugal, il n’est pas extraordinaire que i’aie entretenu des relations d’amitié avec quelques individus qui y sont, et que j’aie eu une correspondance avec eux. J’ai eu des rapports , il est vrai, avec le feu roi et avec plusieurs de ses ministres. Quelques-unes de nos lettres étaient relatives à nuire amitié , et d’autres ■ux affaires. J’ai été consulté comme individu sur des matières politiques, et j’ai donné mes idées à cet égard ; mais quelles que puissent avoir été mes opinions, clics ne doivent porter aucun ombrage; caraucun des conseils que j bidonnas n’a jamais été Suivi. rechutez, écoutez.) g Je répète que j’adieu une correspondance que je continue avec différons Portugais. (Ecoutez.) On a dit aussi que j’avais eu des rapports avec le duc de Cadoval, je suis loin de les nier; nous étions liés d’amitié en Portugal et j’en ai reçu trois ou quatre lettres depuis mon retour. On m’accuse : 1° d’avoir engagé don Miguel à suivre la marche qu’il a adoptée; 2e de lui avoir laissé supposer que cette inarcl-c était approuvée par les ministres de S. M. Avant d’entrer dans d’autres détails je prie vos seigneuries de suppléer à une omission qui a été faite, en assurant que cette correspondance était connue de lord Liverpool, de M. Canuing et des autres ministres de la couronne. Je n’ai jamais gardé le secret sur les lettres que je recevais ; je n’ai pas communiqué nies réponses il est vrai, mais elles contenaient un passage relatif aux opinions des ministres de S. M., et qui est absolument opposé à l’accusation dirigée contre lui dans l’autre chambre. ( Ecoutez.) Je signalais les opinions des ministres de S. M. comme étant esscntiellemeutcontraires àla marche suivie en Portugal, et je conseillais fortement d'en adopter une tout-à-fait différente....