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Messager des théâtres et des arts, 26 juillet 1860

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Messager des théâtres et des arts
26 juillet 1860


Extrait du journal

Pour ce qui regarde la déclamation, tout est fait avec une déplorable mesquinerie. Pour la première lois, la rampe de la scène s’est lundi allumée ; 1 an dernier, elle était presque plongée dans l’ombre, «I sur ce point il y a progrès. Mais est-ce tout ce Qu’il y aurait à faire? Le théâtre, c’est 1 action. Sans la pratique, tous les professeurs sont impuissants. On peut dire et comprendre fort bien, mais jouer d’une manière détestable, et c’est ce, dont 1 enseignement actuel ne paraît se préoccuper aucunement. Tel lauréat n’a peut-être jamais paru sur un théâtre. Où aurait-il pu s’exercer ? Eu préludant, comme au jours du Roman comique, en courant la banlieue, les champs de foire et les marchés voisins? cela est dérisoire: l’exposer au contact d’un Publicpeuéclairé, des hôtes habituels du café Achille et d’un répertoire grossier, c’est de gaîté de cœur vouloir lui faire oublier le soir ce qui lui a ité enseigné le matin....
Messager des théâtres et des arts (1848-1870)

À propos

Le Messager des théâtres et des arts est un périodique ayant paru deux fois par semaine entre 1848 et 1865. On y trouve principalement des articles portant sur l’actualité culturelle. Il est créé à la suite d’une scission au sein de la rédaction de la Revue et gazette des théâtres, lancée en 1838 par le journaliste Achille Denis. Démissionnaire, celui-ci occupe le poste de rédacteur en chef de la nouvelle publication.

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