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Moniteur algérien, 15 mai 1848

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Moniteur algérien
15 mai 1848


Extrait du journal

4e On renoncera aux levés parcellaires à grande échelle : l’échelle du 1/10,000* sera exclusivement adoptée. 2* Les levés se feront à la boussole , ils devront toujours être précédés d’une triangulation rigoureuse , exécutée d’après les i procédés ordinaires. 3* Pour les plans qui exigeraient une plus grande échelle , tels que les plans partiels, plans d’allotissement de villages, etc., l’échelle adoptée sera celle de 4/4,000 ; ce sera, au surplus, au Chef de service à décider selon l’occurrence. C’est d’après ces principes que le service topographique m’a paru devoir être réorganisé. Ainsi : 4* L’instruction du 45 octobre 4846 sera modifiée en ce sens que les échelles réglementaires seront : Le 4/10,000 pour les plans généraux ; Le 4/4,000 pour les plans particuliers ; Ces derniers exécutés d’après la méthode ordinaire. 2° Les levés au 10,000, quelquefois même au 20,000 seront faits à la boussole et avec des instruments tels que ceux qui ont été indiqués par la Commission. 3° Rien de changé aux triangulations, dont il est nécessaire de maintenir l’exactitude rigoureuse. On a objecté que le levé à la boussole ne donne pas de résul tats aussi précis que ceux obtenus à l’aide des autres instrumens en usage dans le cadastre. Mais pour dresser les plans de vastes espaces qui doivent être consacrés à la colonisation ou sur les quels doivent s’exécuter des opérations de délimitation, quel besoin avons-nous d’une précision aussi grande? et même en ce qui concerne les délimitations partielles,lesquelles embrassent le plus souvent des terrains d’une étendue considérable, ne vaut-il pas mieux encore employer la boussole qui permettra de relever les plans des propriétés délimitées par le Conseiller de Direction, avec une rapidité égale à cette délimitation elle-même, que de suivre la méthode actuelle qui consiste d’abord dans un croquis visuel qui ne sert à rien, et dans des plans d’une exac titude parfaite si l’on veut, mais aussi d’une lenteur désespé rante? Cela est si vrai, M. le Ministre, qu’à l’heure qu’il est, pas une des propriétés délimitées et homologuées n’est pourvue du plan authentique et qui peut seul donner une signification au jugement d’homologation. Lorsqu’il s’agit de propriétés d’une faible étendue ou de dé terminer les lots d’un village, on fera le levé au 4/ 1,000 des terrains nécessaires, et l’on arrivera, sans trop de frais et de lenteurs, à une exactitude suffisante ; et à quoi bon, dans ce cas, faire le levé parcellaire de terrains donlnous n’avons, pour le moment, aucun usage à faire? Le plan au 10/1000 est tout ce qu’il nous faut. Vous verrez du reste, M. le Ministre, par la correspondance des chefs de service jointe à cette lettre, que les opinions sont unanimes pour réclamer le levé au 4/1,000 comme réglementaire. Vous me permettrez, M. le Ministre, de ne pas insister plus longtemps sur ces différents motifs, qui me paraissent de nature à justifier la mesure que j’ai prise et qu e je vais toutefois examiner article par article. Art. 4“ Point d’observations. Art. 2. Les emplois et traitements sont les mêmes, si ce n’est pour les triangulateurs qui ne formeront plus qu’une seule classe, et je ne vois pas, je l’avoue, d’avantage à les diviser en deux classes, lorsqu’il y a une si faible différence de l’une à l autre 300 fr.)....

À propos

Le Moniteur algérien fut fondé en 1832 par Louis-André Pichon, un des premiers, et éphémère, intendants civils d'Algérie. Historiquement deuxième journal d'Algérie, il s'agissait du "journal officiel de la colonie " qui publiait toutes les annonces légales et judiciaires liées à la jeune colonie française d'Afrique du Nord, avant qu'elle ne devienne légalement un département français en 1848. Le journal disparaît en 1858, mais sera remplacé en 1861 par Le Moniteur de l'Algérie.

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Données de classification
  • arago
  • ledru-rollin
  • changarnier
  • garnier-pagès
  • alger
  • lamartine
  • ea
  • pouvoir
  • assemblée nationale
  • république française