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Moniteur algérien, 25 septembre 1835

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Moniteur algérien
25 septembre 1835


Extrait du journal

Dimanche soir le théâtre a été ouvert aux amateurs de l’art scénique. Avant d’aborder l’examen du personnel de la nou velle entreprise nous dirons un mot de la salle. Elle nous a paru assez bien distribuée; et, quoique les ornemens en soient fort simples, l’aspect général ne manque pas d’une certaine élégance. Mais ce que nous avons remarqué avec plaisir, et ce que nous nous empressons de signaler aux personnes que la crainte d’une température étouffante empêcherait de venir vi siter le théâtre, c’est l’attention que le directeur a eu de laisser le haut de la salle découvert. Une jolie tente, en forme de plafond, avec des rideaux latéraux qui viennent tomber sur le parapet de la terrasse, permet à l’air de circuler librement, et protège rependant les spectateurs contre c e que la brise du soir pourrait avoir de désagréable et de dangereux sans cette pré caution. Un peu avant sept heures la salle a été livrée à l’empresse ment du publie; et quelque temps après elle était remplie ass/z !...

À propos

Le Moniteur algérien fut fondé en 1832 par Louis-André Pichon, un des premiers, et éphémère, intendants civils d'Algérie. Historiquement deuxième journal d'Algérie, il s'agissait du "journal officiel de la colonie " qui publiait toutes les annonces légales et judiciaires liées à la jeune colonie française d'Afrique du Nord, avant qu'elle ne devienne légalement un département français en 1848. Le journal disparaît en 1858, mais sera remplacé en 1861 par Le Moniteur de l'Algérie.

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Données de classification
  • vermez
  • alger
  • constantine
  • oran