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Moniteur algérien, 30 octobre 1835

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Moniteur algérien
30 octobre 1835


Extrait du journal

FEUILLETON. Par suite d’une bonne fortune que nous voulons faire partager à nos lecteurs, nous avons été assez heureux pour nous procurer Quelques vers inédits d’une des personnes les plus aimables et les nlus spirituelles qui embellissent les brillans salons de Pans. Agée de moins de vingt ans, c’est une nouvelle et jolie Muse dont s’enrichira le Parnasse français. Nous la supplions de vouloir bien communiquer souvent au public les fruits de ses momens de loisir, et nous serons heureux d’être les premiers organes d une publicité que nos confrères nous envieront bien certainement. LES PLEURS. Souvent, la'trahi son, pour tromper l’innocence, Prend du brûlant amour la magique éloquence Et les dehors trompeurs ; La tendre affection a de plus douces larmes, Le mensonge n’a pas sa douceur et ses charmes, Il ignore les pleurs. On peut, pour vous tromper, affecter un sourire , Imiter de la joie l’ivresse et le délire,...

À propos

Le Moniteur algérien fut fondé en 1832 par Louis-André Pichon, un des premiers, et éphémère, intendants civils d'Algérie. Historiquement deuxième journal d'Algérie, il s'agissait du "journal officiel de la colonie " qui publiait toutes les annonces légales et judiciaires liées à la jeune colonie française d'Afrique du Nord, avant qu'elle ne devienne légalement un département français en 1848. Le journal disparaît en 1858, mais sera remplacé en 1861 par Le Moniteur de l'Algérie.

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Données de classification
  • bon
  • grand
  • afrique
  • alger