Extrait du journal

— Le portrait de Mlle Patti peint par M. Winterhaller, en costume de Rosine, attire l’attention des curieux au foyer du théâtre des Italiens. Sous l’énergique puissance du réflecteur qui l’éclaire, la gracieuse figure de la prima donna apparaît dans tout l’éclat de sa fraîcheur et de sa jeunesse. Voilà pour la ressemblance; malheureusement, M. Winterhaller n’a pas épargné à sa nouvelle œuvre le clinquant ordinaire de sa touche et de ses tons criards. C’est comme toujours sa même peinture décorative, sèche et dure de contours, d’un modelé défectueux, qui parait exécutée à grande vitesse. Somme toute, ce portrait, malgré ses défauts, est une excellente réclame pour Mlle Patti....