Extrait du journal

sacrée à la mémoire de Gaignières, qui, en 1711, fit hommage au roi des immenses recueils de dessins qu’il avait formés pour en composer une histoire de l’art, de l'industrie et du costume en France. Puis viennent les noms de Clément, un des gardes de la Bibliothèque du roi, qui, en 1712, légua à ce grand établissement dix-huit mille portraits gravés;—du comte de Caylus, à la munificence duquel le départe* ment des estampes doit, la plupart des recueils gravés ou dessinés qu’il possède d’après les monuments de l’art antique;—du docteur Jccker, mort en 1851, après avoir disposé, en faveur de la Bibliothèque impériale, de toutes tes les pièces de sa collection qui manquera:enta, à celte époque, dans les œuvres des divers rîtes; — enfin, de M. Hennin, dont, il y a quelques mois à peine, la célébré collection de pièces historiques était si généreusement léguée par l’érudit qui l’avait formée, pour ajouter un complément admirable aux richesses en ce genre que possédait la Bibliothèque impériale....