Extrait du journal

— Mon Dieu, gémissait-il au plus intime de son ê're.je mourrai,s’il lefaut,àla peine, mais, avec votre protection, je retrouverai mes chers enfant s, car ils sent aussi les miens ; leur père, de par le sang, ne les chérissait pas plus que moi. Vos décrets sont insondables et vos secrets impénétrables ; je les révère ; vous avez voulu que la foudre s'abattit sur celte demeure, emportant tout ce qu’il existait d'affectueux et d honnête dans le monde.Le coup que vous avez frappé résonne douloureusement dans mes entrailles, et je m’incline devant votre bras redoutable, juste toujours. Quatre victimes vous ont suffi, vous en avez voulu faire des saints au pie 1 de votre trône : arrachez à la mort celle que la mort tient déjà dans ses dongs crispés: brisez les articulations et les nerfsdecesdoigtspourqu’ils lâchent leur proie; qu’elle puisse bénir un jour les malheureux orphelinsque,je le jure sur ces quatre cadavres, je chercherai jusqu’au bout de l’uni vers,si vous le permettez, afin de les rendre aux baisers leurre. Sauvez-la, mon Dieu, sauvez-la, et assistez votre confiant serviteur ! Tout me dit que les enfants respirent.Puisque les scélérats n’ont point soustrait mes maîtres à la vue, qu’ils les ont abandonnés la où ils les ont frappés, auraient-ils eu plus de respect ou plus d’inquiétude en laissant aussi sur...