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Oui, 2 août 1918

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Oui
2 août 1918


Extrait du journal

Dans ce wagon qui me portail si lentement vers mon dépôt, je faisais un examen de conscience. N'avions-nous i pas trop facilement cédé à l'attrait d'un trêve humanitaire, à l’espoir d'une concorde universelle? Notre faute est de | li'.ivoir pas cru que les Allemands déchair raient, en toute sérénité, celle cari Itaslrnphc. Mais ceux qui signalaient le i péril étaient d'accord avec nous:ils ré-| prouvaient, comme tous les Français. la i politique de conquête. Les admirateurs ■ les plus fervents de l'armée n'ont voulu I que donner à la France les moyens d'a- ; anéantir le militarisée qui déshonore I info- ennemis. Nous pensions que nous étions très- éloignés les uns des autres, et nous sommes tous les serviteurs île celte idée lumineuse:...

À propos

Oui est un quotidien généraliste illustré, fondé en 1918 par l’homme politique Henri Lilliaz et pour lequel ont contribué des personnes du monde politique et littéraire comme Pierre Laval et Henry de Jouvenel. Le journaliste Louis Latzarus en est le rédacteur en chef. Il est remplacé un an après sa création par L’Avenir.

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