Extrait du journal

Sans doute, Guillaume II se prêterat-il à celle fantaisie qui ne lui coûte rien et ne l’empêche pas, par ailleurs, de négocier avec les cadets l’institution d'un gouvernement sérieux. Son fétichiste militaire lui laisse à penser qu’une armée bien encadrée peut, comme le sabre de Joseph Prud’homme, défendre les institutions et au besoin les combattre. Quand il aura concentré un troupeau, sotte sa houlette, il saura bien, vaille que vaille, le conciu-iré à la boucherie quelque part. Ainsi Lénine sera-t-il fusillé, un beau jour, par « l’armée » qu’il s’emploie à lever avec ses bons compères de Berlin......