Extrait du journal

Même si M. Pinay n’est pas loin de penser comme le président de l’Assemblée nationale, il doit tenir compte des nécessités gouvernementales. C’est pourquoi démentant la déclaration qu’une agence de presse lui avait prêtée et dans laquelle il s’affirmait « opposé à la présence de généraux allemands dans l’état-major de l’armée européenne », le président du Conseil définissait ainsi son attitude hier soir. ■ Le gouvernement a pris en faveur de la communauté européenne» de défense une position. Je n’ai rien à y changer ». S’il éprouve les mêmes craintes que M. Herriot il s’est borné à les marquer ainsi : « Cette position, comme celle prise anantérieurement par le Parlement, a toujours exclu toute idée d’une reconstitution de la Wehrmacht. »...