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Paris-soir dimanche, 27 septembre 1936

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Paris-soir dimanche
27 septembre 1936


Extrait du journal

Peu lui importe, il sait qu’il va attirer les foules pendant toute sa durée. Il remportera un succès considérable, selon 1 habitude. Les théâtres ont commencé leur exercice hivernal. La bise preçar, sa rentrée Les élégantes, même s’il fait chaud, ne consentent a s₽ montrer au pesai qu’avec des fourrures. Paris a repris son air nimbant et gai de l’poque où la nuit tombe tôt. , P PMais ce n’est encore que du factice, une sorte de répétition générale. On attend le clou qui marquera la véritable réouverture de la saison. Naguère, c’était une grande première théâtrale, auimird’hui c’est le Salon de l’Automobile. J La mécanique a absorbé tout l’intérêt du retour dans la clapitop II est de bon ton de se retrouver autour des stands, et de discuter les qualités du matériel exposé. Je n irai pas jusqu a affirmer que ces propos sont toujours frappes au coin du bon sens, mais dans tout salon digne de ce nom, il en est qui Parlent sans cesse et qu’il vaut mieux ne pas écouter. L essentiel est d être vu . or toute mondaine se doit d’aller au Grand Palais pendant la dizaine de jours où les plus beaux châssis du monde sont présentes à -ri n’v a pas que les mondaines. Tout le monde défile devant les voitures, non seulement ceux qui sont susceptibles d en acheter, mais surtout ceux qui savent fort bien qu’ils n’en auront jamais. Ce ne sont pas les moins empressés a juger la valeur des machines. Chasseurs intrépides de catalogues, ils en emportent, sous les bras, de quoi allumer leur feu pendant tout l'hiver....
Paris-soir dimanche (1935-1939)

À propos

Données de classification
  • malcolm campbell
  • léon bollee
  • telephone
  • salo
  • paris
  • grand palais