Extrait du journal

assez grand nombre d'hommes courageux affrontent la lutte. Nous ne nous dissimulons pas les difficultés que rencontre le gouvernement dans la tâche courageuse qu'il„entreprend tous les jours. Nous n'avons ni armée, ni flotte, ni empire, et pour l'heure, il ne dépend pas de nous de les recouvrer. Dans des régions, chaque jour plus étendues du territoire national, l'ordre est troublé par des rebelles qui. hier simples réfractaires, se transforment de plus en plus en pillards et en meurtriers ; les terroristes • assassinent nos militants, mais aussi des gendarmes, pa-c3 qu'ils défendent-la vie de» citoyens, des paysaie,/ parce qu'ils refusent de brûler leur blé ; ,des fonctionnaires parce qu'ils font leur devoir. Nous sommes tous solidaires et fidèles au gouvernement pour mettre un terme au trouble des esprits et empêcher l'anarchie qui nous menace. Il faut juguler le désordre, il faut aussi empêcher le 'désespoir qui pousse à la révolte tant de braves gens désemparée pour y parvenir, des mesures de force s'imposent, mais aussi la mise en œuvre d'une véritable poétique révolutionnaire, surtout dans l'ordre social, car c'est l'injustice sociale....