Extrait du journal

Car enfin pour qu'un gouvernement de droite puisse vivre, pour qu'il puisse réaliser les desseins que lui prête — à juste titre sans doute — M. Pierre Bertrand, il faut qu'à la Chambre il trouve une majorité. Or une majorité, c'est trois cents voix. La droite, n'y dispose que de deux cents Il y a donc cent députés, dits de gauche, inscrits aux groupes du Cartel, qui sont prêts à passer au Bloc national ? Il y a donc cent élus du Onze Mai capables d'accepter, au mépris d'engagements solennels, en violation de promesses faites devant le corps électoral, un programme que la Chambre du Seiie Novembre elle-même n'a pas osé mener à bonne fin !...