Extrait du journal

Tout a déjà été écrit sur le terrible bombardement qui, au lendemain du débarquement des nôtres, réduisit' là ville de Namsos en un amas difforme et calciné de ruines, envoya nos hommes vivre pendant trois jours dans la forêt environnante sous le « mitraillement » continuel des appareils ennemis et détruisit une grande partie des munitions et des approvisionnements. La mitraille était évidemment une chose fort déplaisante, mais ce que certains considéraient comme plus déplaisant encore, c'était que le feu et les bombes qui continuaient à tomber sur le port les privaient de leur pinard, de leur rhum, de leur « singe » et de leur « troupe ». Comme il me l'expliqua après : « Je voulais bien crever mais avec une cigarette au bec » et il alla les chercher....