Extrait du journal

Le hasard m'a mis trois fois en présence de Max Linder, et ces trois rencontres m'ont laissé le souvenir d'un neurasthénique inguérissable. La première eut lieu au restaurant. C'était à l'époque où commençait à s'affirmer la jeune notoriété de Max. Il venait de faire une chute en tournant un film sportif et avait encore la tête bandée. Sa pâleur presque maladive, sa nervosité, ses gestes fébriles me frappèrent, et je songeai à ces c embrasés » dont Michel Corday a peint la brève et douloureuse existence. Les années passèrent. En 1016, je revis Max Linder au théâtre, dans la loge d'une camarade....