Extrait du journal

la mer. ici, ne ressemble à nul autre coin de mer. Elle a des tendresses bleuissantes, des opacités hostiles, des caprices chatoyants, de multicolores zébrures de colère, dont nulle autre part vous ne retrouverez l'image. Et elle n'imite pas, elle ne recommence pas sa propre beauté. Jamais ses grandes cavales, à crinière blanche, à corps de sirène, venues des tropiques, n'ont le même bondissement ni la même ondoyante glissade. Jamais son argent crépusculaire, à peine plus mobile qu'un lac....