Extrait du journal

Les projecteurs postés aux balcons, aux galeries nouent des fleuves aveuglants et fouillent les yeux de l'artiste aussi nettement que les foyers d'une aciérie. Les musiques énervantes ne cessent pas. Ici le saxophone clame, là, sur un tambour, un musicien promène un balai de fer qui fait crépiter un frou-frou de bruit énervant. L'orchestre est à moitié jazz. A ce moment, les cuivres s'agitent jusqu'à la souffrance de l'oreille. à cet autre, les banjos vous amollissent. touj ours comme pour le décor, la danse, l'ordre dans le désordre voulu une seule ici : l'opposition brutale. la denrée du musilc-hall : une épice. Ainsi, le réel et le mental sont bannis mais l'attention de l'artiste Projetée sur cette masse floue. Hantée de feu aérien, la salle doit se porter-dans le même temps aux conditions de l'automatisme,des machines qui travail....