Extrait du journal

Depuis quelques années, en efIN, plus particulièrement depuis l'armistice, une terrible offensive s'est déclenchée contre les pièces non seulement véridiques, mais vraisemblables ; et il semble que nombre d'auteurs se déshonoreraient en nous montrait dès personnages d'une humanité naturelle, normale, générale, pensant, agissant, parlant comme vous ,ou moi ! Je l'écrivais récemment, eL je dois l'écrire encore : « Au théâtre, les' sentiments éternels sont en train de passer un 'mauvais quart d'heure. » On les a remplacés par d'autres sentiments, ou, plutôt des sensations rapides, fugitives, un brin incohérentes et morbides ! Par crainte de la banalité on sombre dans la baroquerie ùutrapeière ; et l'important ce n'est plus de convaincre le spectateur en lui, offrant l'image de la vie. mais; de l'étonner, de le surprendre, de le secouer en lui présentant des déformations de cette vie ; les troubles, les anomalies, les monstruosités de notre cœur, de notre chair, de notre conscience, pardon : de notre subconscience....