Extrait du journal

Mais ce qu'il y a de remarquable dans les principes britanniques, si clàireriiènt réaumés par M. Eden, c'est que, à moins que d'autres raisons interviennent, spéciales à l'Angleterre, rien ne s'oppose à un arrangement amiable où l'Italie trouvera de larges satisfactions. Si M. Eden a tenu le langage que lui prête le « Daily Telegraph », j'imagine que M. Laval a dû lui dire : « Nous sommes entièrement d'accord avec vous, à la condition que vous puissiez nous donner l'assurance qu'une fois ces principes respectés il n'y aura rien, absolument rien, qui vous empêche de prêter vos bons offices à un accord local et que, comme nous, vous sacrifieriez même certains intérêts nationaux pour amener un accommodement amical ». Contre un arrangement accepté par le Négus, la Société des Nations n'a pas un mot à dire....