Extrait du journal

Oh ! la tristesse des boulevards vers cinq heures ! Où sont les terrosses d'avant-guerre, parfumées ** absinthe, fleuries de prîtes femnies !. Aujourd'hui, seuls les Rangers s'attablent et regardent Uri œil ennuyé la foule préoccupe qui passe, la foule des Francs moyens qui n'ont plus de Moyens, des Français qui n'ont Plus le temps de flâner, de bavarder, de rêver, qui doivent toujours jfàgner plus d'argent pour payer lè percepteur, le propriétaire, les fournisseurs qui ne plaisantent Point. Fini le doux « farniente », 'mies les ivresses légères ! Les , £fins graves qui nous gouvernent sonnent d'ailleurs l'exemple de l'austérité. Et je constate que les derniers consommateurs français des terrasses boulevardières s'abreuvent Surtout d'eaux minérales. !...