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Paris-soir, 17 avril 1935

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Paris-soir
17 avril 1935


Extrait du journal

S'il y eut des voix dans les conseils du gouvernement français qui s'élevèrent en faveur de l'abstention, certains ministres estimaient que l'important "pour la France était de formuler elle-même son réquisitoire et qu'elle pouvait se passer de l'approbation d'un tribunal animé de passions et d'intérêts publics. « Au surplus, disaient-ils, la résolution à laquelle le Conseil, dans sa souveraineté, finirait par s'arrêter ne répondrait sans doute plus du tout aux intentions premières de la France, car la S.D.N., c'est un peu comme les abattoirs de Chicago qui reçoivent des bœufs et des porcs et qui livrent une heure plus tard des saucissons et des conserves ». Mais la majorité du gouvernement français estima que quel que fût le résultat, la plainte devait suivre son cours et qu'au surplus on ne pouvait pas mettre en doute, à l'avance, le courage et la compétence des Français. Maintenant que le mémorandum est devenu public et que la procédure à suivre, par suite des violations de l'Allemagne, a été amplement discutée et a abouti à un accord complet à Stresa, il faut suivre la route tracée mais en prenant garde de n'en pas dévier....

À propos

Paris-Soir est un quotidien français publié entre 1923 et 1944. Fondé par le journaliste et militant anarchiste Eugène Merle, ce quotidien à l'origine d’extrême gauche connut des débuts difficiles avant d’être repris par Jean Prouvost, qui lissa son contenu et en fit le plus grand journal français.

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