Extrait du journal

J'ai remarqué, au cours de mon voyage en Ecosse et aux Orcades, que si notre personnel consulaire était extrêmement dévoué, du moins se Lrouvailt-il fort empêché par l'ignorance où il était de notre langue. Les Français, quii voyagent moins que d'autres, qui ne sont polyglottes qu'à Paris, doivent souffrir doublement de cette incapacité des consuls à les entendre lorsque, par aventure, ils errent en terre étrange. La dépense serait considérable, si l'on devait placer sur tous les chemins (de terre ou d'eau) de l'univers des représentants de la France quii parlassent français ! A-t-on songé cependant qu'à cette carence correspond peutêtre la vie ou la mort d'un marin, d'un voyageur de commerce, d'un géographe, d'un poète errant, d'un aventureux, etc., et, qu'en outre, l'intérêt commercial en souffre grandement ? Et je ne parle pas du présage moral qui. soutenu par notre production littéraire d'exportation, nos grandes associations officielles, les prix ! notre art, notre science, se J. as.se évidemment de mandataires.....