Extrait du journal

« Dans la nuit, vers 2 h. 30, alors que je me trouvais dans la loge, la porte s'ouvrit brusquement et deux hommes pénétrèrent revolver au poing. L'un avait la tête recouverte d'une cagoule, l'autre, qui paraissait avoir une trentaine d'années, avait le visage découvert. Ils se jetèrent sur moi, puis me dirent : « Ne crie pas ou tu es mort. » Toujours sous la menace du revolver, ils me conduisirent dans le vestiaire (bâtiment situé au fond de l'usine), là une centaine de mètres environ de la loge). Puis, après m'avoir mis un bâillon de papier dans la bouche, ils me ligotèrent, non sans m'avoir enlevé ma montre et mon porte-monnaie, qu'ils déposèrent: à côté de moi. Ils revinrent rechercher ces objets avant de disparaître définitivement, o'est-à-dire deux heures plus tard, vers 4 heures du matin. »...