Extrait du journal

- Admettons-le, bonnes âmes, admettons qu'il n'y eut, parmi ces onze ni malades, ni épileptiques, ni idiots, ni débiles physiques ou mentaux, mais les bonnes âmes croient-elles que l'on peut travailler quand on n'a pas de linge, pas de souliers, de mauvaises espadrilles aux pieds, et qu'on ne s'est pas lavé depuis des jours, quand on sent mauvais, quand on n'a pas mjyigé depuis la veille, après une nuit passée dehors ? Commencez donc par les nourrir, les abriter, fût-ce dans des hangars (un hangar par quartier, avec un brasero à la porte), par leur donner des vêtements et des souliers, leur proposer du travail et, le ventre plein, Seur pauvre corps reposé, vous les verrez travailler, pour la plupart....