Extrait du journal

Néanmoins, Nijinsky.avait des idées bien arrêtées sur l'art chorégraphique. Et-quelles !. Ce dieu de la grâce haïssait la grâce ; cet instinctif, charmeur comme un jeune animal, combattait le charme. Il voulait réagir contre l'efféminé, la « vaseline », le « flou artistique des photographes ». Tout son idéal était direct, ailgu, viril. On l'a bien vu lorsqu'il réalisa ses premières mises en scene: Jeux, de Debussy, et surtout le premier Sacre du Printemps, abîmé depuis par le prétentieux petit Massi'ne et qui déchaîna tant de fureurs : parbleu ! on ne servais pas aux habitués des ballets les habituels ronds de jambes, ni les bras en arceaux. Et il avait horreur du « bon goût », de ce bon goût qui tue l'art spontané, le bride, l'émascule....