Extrait du journal

Les deux derniers mois prouvent qu'en cela rien n'était changé en France. En effet, on n'a su en aucun cas se décider ni à une opération réelle, ni à l'abandon de la théorie, ni à abandonner la méthode du maréchal Foch. On a toujours préféré le maintien de la position à l'action mobile, et ceci non seulement dans les faits, mais dans les conceptions. On n'avait pas de chef capable de grandes décisions. Et puis, il manqua aussi le soldat pour combattre comme le fantassin, le pionnier ou l'artilleur de chars allemands....