Extrait du journal

Nous disions que dans la question des grèves il ne pouvait y avoir conflit entre la préfecture de police et le parquet; nous ne nous étions pas trompés. Voici, en effet, la nouvelle circulaire de M. Lozé : 2 août, 7 h. soir, Messieurs, Veuillez considérer comme non avenue la cir culaire confidentielle qui vous a été adressée par télégramme du 31 juillet, cinq heures soir, les individus coupables d’enlèvement et de bris d'outils ou ceux qui auraient renversé des char gements contenus dans fies tombereaux étant l'objet de poursuites judiciaires. Le préfet de police, H. l.OZÉ. Toutes choses sont maintenant à leur place, les ouvriers conserveront la liberté de la grève ; la liberté et la propriété des autres restent aussi sauvegardées, Aux journaux qui condamnaient les sé vérités de J a loi pour des clôtures brisées, des outils détruits et jetés à la Seine, nous répondrons que l’on commence par jeter bas des palissades, renverser des tombe reaux ou briser des outils, que l’on conti nue par des menaces et des coups de cou teau. — Ce sont les premières violences qu'il faut arrêter. — Ce n’est pas sur des coups de poing que doivent se baser les revendications ouvrières. M. P....