Extrait du journal

r Deux heures. — On débute il 81 91 1/A ; on est donc un peu plus faible qu’hier. Londres est assez mal impressionné, dit-on ; Berlin est lourd; les Bourses du continent suivent, ce qui doit démontrer une fois de plus à certains établissements de crédit qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Cependant, après ce début, qui n'est qu’une Simple constatation de la physionomie du marché, il ne faudrait pas conclure que l’on est mauvais, ce serait outre-passcr notre pensée. Il est plus juste de dire que l’on attend et surtout que l’on ne fait rien, ou presque rien en dehors rte nos montes. On attend quoi ? Pas grard. chose, l’horizon est clair, le milieu ambiant autour de la cor beille parfaitement calme; on attend le vote du budget et c’est tout,_ on se repose, comme toujours, au lendemain d’une poussée de hausse ; je crois qu’il ne faut pas chercher autre chose dans l’arrêt de la présente journée. Les joueurs, au jour le jour, qui pensent qu’il n’y a pas de petits profits et de petites causes, parlent volontiers des coupons de juillet, et je suis bien forcé de reconnaître qu’ils n’ont pas tort. Non seulement les coupons amènent de l’argent, mais dans une certaine mesure, par le temps calme où nous vivons depuis une Semaine, on peut bien escompter à l’avance le résultat attendu. En d’autres termes, cela revient à dire qu’aux cours actuels nous pensons que la fente ne tardera pas à recouvrer son coupon, c’est déjà quelque chose....